Durant la courte panne généralisée de Facebook, vendredi dernier, certains Américains n’ont pas hésité à appeler la police pour se plaindre de l’incident.
Vous avez peut-être remarqué, vendredi dernier, si vous étiez devant votre PC, tablette ou Smartphone, à épier comme tous les jours, votre fil d’actualité Facebook, que le site web du réseau social s’était momentanément interrompu. Une minute précisément, durant laquelle vous avez été privé de votre séance voyeurisme quotidienne.
Si vous avez très mal vécu cette longue minute de « solitude » pendant laquelle vous avez été – disons – « coupé du monde », et bien figurez-vous qu’aux Etats-Unis, certains Facebook addicts ont vécu ce petit blackout comme un psychodrame.
Le 911 assailli d’appels concernant Facebook
Oui, preuve que ce pays ne tourne définitivement pas rond, certains « Facebookers » ont carrément appelé le 911, numéro d’urgence américain, pour alerter la police de cet inquiétant disfonctionnement.
Et le flux d’appels de détresse a été tel qu’un sergent du bureau du Shérif de Crescenta Valley, au nord de Los Angeles en Californie, s’est fendu d’un tweet de ras-le-bol : « #Facebook n’est pas un problème qui concerne les forces de l’ordre. S’il vous plaît, arrêtez de nous appeler pour nous notifier sa panne, nous ne savons pas quand Facebook sera de nouveau fonctionnel », a ainsi pesté le sergent Burton Brink sur Twitter.
Des appels inutiles et pas que pour Facebook
Et selon Brinks, il ne s’agissait pas de la première fois qu’un tel banal incident venait à être notifié en masse, auprès des postes de police. Questionné par un twittos sur la véracité de ses propos, Brinks a révélé une habitude plutôt hallucinante chez les Californiens, et sans doute par extension, les Américains. « Nous recevons tout le temps des appels de ce genre : des cables TV et toutes sortes de choses qui ne fonctionnent pas. Ils croient que nous les contrôlons », a ainsi révélé le sergent.
Toujours est-il que cette « tragédie » en a inspiré plus d’un sur Twitter à l’image de l’humoriste américain Mark Agee, qui a posté dans la foulée un tweet édifiant : « Nous sommes en 2016. Facebook est mort depuis deux ans. Les toutes nouvelles mamans américaines errent dans les rues. ‘Mon bébé est beau ? disent-elles. S’il vous plait, aimez mon bébé’ » Difficile de savoir s’il faut en rire ou en pleurer…