Sentinel-1A, c’est son nom, doit normalement s’envoler de Guyane à bord d’un Soyouz demain, le 4 avril 2014. Prévu pour s’installer à 700 kilomètres d’altitude en orbite de notre planète, ce satellite européen s’embarque pour une mission de 7 ans.
Mission Copernicus : observation de la Terre
Equipé d’instruments à la pointe de la technologie, Sentinel-1A sera chargé d’observer la planète pour étudier en direct les événements naturels qui s’y produisent et de mesurer des phénomènes à plus long terme, comme la fonte des glaces, la montée du niveau de la mer, des marées noires, etc… Outre son aspect scientifique, on attend de Sentinel-1A une aide précieuse dans la gestion de catastrophes en permettant, par exemple, de guider les sauveteurs lors d’un glissement de terrain ou d’une inondation. Pour cela, le satellite pourra compter sur des lentilles très performantes qui permettront de voir même par temps couvert ou de nuit la surface de la planète. Avec une durée de vie estimée à 7 ans, il est le premier satellite européen en son genre.
Le premier d’une longue série
Si Sentinel-1A est le premier du genre, il ne sera certainement pas le dernier. Construit par Airbus Defence & Space, l’engin sera bientôt rejoint par Sentinel-1B, normalement déployé l’année prochaine. Ce duo sera alors capable de cartographier toute la surface terrestre en…6 jours seulement. Par ailleurs, au cours des prochaines années, Sentinel-2 sera envoyé dans l’espace pour surveiller les couvertures végétales et terrestres. Par la suite, c’est Sentinel-3 qui rejoindra l’espace pour analyser l’environnement marin, tandis que les versions 4 et 5 du satellite permettront une étude de la météo. L’Europe s’est donc clairement investie dans la résolution des mystères de notre Terre.